
Chou et vieilles lunes
« Se prendre le chou sur Facebook par commentaires interposés. Non mais quelle perte de temps ! On a beau avancer tous les arguments de la Terre, il y a toujours des insatisfaits ! Désormais, c'est plus simple grâce aux émojis : une tête par émotion, et le tour est joué ! » C'est une perle trouvée il y a quelques temps à la une de Facebook , où j'ai appris que commenter les post, réfléchir, échanger opinions et points de vue c'est devenu ringard...Exprimer ses émotions fait p

Crachez la perle
Au printemps en Chine, comme vous savez, les dragons crachent la perle...tout au moins dans les pratiques de qi gong imprégnées d'imaginaire taoïste. La légende du moine bouddhiste qui, en traversant une rivière, laisse tomber un sutra dans l'eau, rejoint cet archétype de l'animal merveilleux. En l'occurrence un poisson qui avale aussitôt le sutra (retranscription des paroles du Bouddha). Voilà pourquoi les moines appellent à la méditation en tapant en rythme sur un poisson e

Il n'y a personne
Fini Gulliver au pays des géants (du web), s’émerveillant des flopées d’émoticônes et de la perspicacité des algorithmes : je me suis habituée à Facebook ! Les inconnus qui me demandent en ami ne doivent plus expliquer pourquoi et les animations automatiques genre "journée des amis" ont ratiboisé ma curiosité. N'empêche que Facebook reste une étrange manière de parler aux autres ! Ignorer à qui je m'adresse inhibe forcément ma parole mais je ne me résigne pas à l'incommunicab

Battre le rappel de ses amis
D'abord j'ai cru à une blague. Le copain en question est facétieux et quand il s'est mis à vérifier si ses amis Facebook partageaient ses posts sans le lire jusqu'au bout, j'ai pensé que son «test social» était bidon. Test assorti d'une incitation à copier/coller le message sur son mur sous peine d'expulsion de sa liste d'ami : redoutable ! Farce ou pas, tout le monde a rappliqué pour l'assurer de sa loyauté : 41 commentaires, 117 « j'aime» . Que vient dire cet engouement da

Masques d'après Carnaval
Chroniqueuse de ma page Facebook, ce n'est pas une une vie ! Assez de surveiller mon langage pour éviter à mes amis la crainte de se reconnaître dans les tics en ligne que j'épingle sans arrière pensée . Anticiper les parano d'autrui me précipite dans l’hyper-contrôle : c'est encore plus fastidieux qu'éliminer tout parfum d'ironie de mes propos : à la fin ça ne m'amuse plus ! J'aime dire ce qui me passe par la tête, alors autant plonger dans l’inconscient où, entre jeux de ma