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Il n'y a personne


Fini Gulliver au pays des géants (du web), s’émerveillant des flopées d’émoticônes et de la perspicacité des algorithmes : je me suis habituée à Facebook ! Les inconnus qui me demandent en ami ne doivent plus expliquer pourquoi et les animations automatiques genre "journée des amis" ont ratiboisé ma curiosité.

N'empêche que Facebook reste une étrange manière de parler aux autres ! Ignorer à qui je m'adresse inhibe forcément ma parole mais je ne me résigne pas à l'incommunicabilité régnant sur ce tourbillon d'échanges rapides où les commentaires drôles s'enchaînent en dialogue de sourds. Les conversations ne sont suivies que dans les pages dédiées, les «groupes». En attendant de trouver les pages de mes rêves, je gribouille pour voir ce que dit l’inconscient à travers les images. Ici Gulliver arrive dans une place. Les maisons ont des grandes portes ; où sont les fenêtres ? J'avais la flemme de les dessiner or j'y découvre maintenant la facilité d'accès à un monde chatoyant mais vide. Peur de voir, déni, enfermement ? Nous voilà bien...

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