
La bonne adresse
J'ignore par avance quelles images vont sortir de mes gribouillis mais je préfère aux visages les personnages en action : ils se prêtent mieux aux libres associations de ce billet consacré à ce qui me passe par la tête en allant sur Facebook. Normal que je dessine aussi tous ces visages en conversation, normal que ça tourne autour de l'écriture, de l'échange, de l'autre. Erri de Luca en parle très bien : « Je ne sais pas m'adresser. Peut être qu'un homme comme moi s'acharne à

Je migre, tu migres...
Ils montent ou ils descendent, ces personnages sur les toits ? En dessinant, je les voyais tomber du ciel, tels des contenus inconscients qui circuleraient dans la psyché en provenance d'une histoire commune. Ils racontent une épopée archétypale de voyages et d'émigrations même si cette image a été probablement induite par les mésaventures des migrants que circulent dans ma page Facebook. Nous croyons être dans l’Histoire mais pour Henri Corbin l'Histoire est dans l'âme. Jung

Réfléchir ou refléter
Toutes sortes d'images vidéo poussent dans ma page Facebook, alors je recule d'un pas pour regarder ce que j'y fais. Aïe ! Si ma page est un miroir, elle me donne le tournis. Autant cueillir une fleur par ci par là : une jonquille de saison en hommage à la fascination de Narcisse pour l'image, une offrande à tous ces miroirs qui reflètent notre quête d'identité. J'ignore si le web permet de se trouver soi-même, mais comment réfléchir à quoi que ce soit dans le galop éperdu de

ça se passe chez nous
Encore une fois abasourdie par ma page Facebook bondée de nouveautés, j'ai commencé à gribouiller pour me confier à l’inconscient du dessin. Que se racontent ces deux personnages coiffés d'une maison ? Nul ne le saura, mais j'ai immédiatement associé avec l’inconscient collectif qui chapeaute la moindre de nos actions. Une conversation animée entre deux bâtiments vaguement italiens avec des hautes toitures presque comtoises ? On dirait de l'histoire collective...et ça parle !