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Simple comme un pèlerin


Hier un faucon pèlerin a passé 20 minutes sur ma terrasse. Perché (moins que moi ?), il observait le monde. Après ¼ d'heure de contemplation émerveillée, je l'ai photographié au smartphone ; il faut des preuves, non ?

«C'est ça qu'on publie sur Facebook» m'a dit POL, mais je n'ai pas encore pris le pli. Qui peut savoir si un jour j'oserai poster des photos des vacances ou des 3 millimètres en moins de ma nouvelle coiffure...La variété de mes amis Fb, dont un certain nombre parfaitement inconnus, ne m'inspire pas l'abandon d'une naturelle réserve. En amont, l'autocensure du Surmoi veille au grain : jamais la tentation d'un album photo n'a effleuré mon esprit. Alors je continue à scruter ce qui s'impose dans ma page Facebook et surtout son impact (encore indicible) sur mon inconscient, inconnu par définition.

Cette tentative de simplicité dans la complexité a peut être branché le faucon pèlerin. Qu'il se rassure : même si autels des ancêtres, shrines et photos d'enfance fleurissent aux détour des pages, le pèlerinage sur le web ne me tente pas pour l'instant.

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